La frontière naturelle que représentent les terres envahies par un chaos tellurique dévastateur (souvent appelées terres perdues ou Maleterres) ont amené les humains a se regrouper en communautés fermées et méfiantes. Dans les plus grands îlots de petits royaumes ont réussis à se constituer, mais de nombreuses communautés restent de la taille d’une petite ville. Coupées les unes des autres, elles ont développé des modes de vies et des cultures très variés. Les marchands qui osent s’aventurer à travers les Maleterres sont les seuls vecteurs de communication entre des sociétés souvent très différentes philosophiquement et technologiquement. Ils sont surnommés les Malebottes car leur bottes sont tachées de la terre des Maleterres ayant la réputation de porter malheur. Les communautés présentent des artisanats originaux, de fortes fluctuation de climats et donc d’agriculture et des ressources naturelles diversifiées. Cela assure aux marchands suffisamment bien préparés ou chanceux pour traverser sain et sauf les Maleterres des revenus considérables. Mais cette fortune se fait sauvent au prix de la considération car les sédentaires ont développé une méfiance légitime envers tout ce qui touchait aux Maleterre et en particulier envers ceux qui les parcouraient. D’ailleurs les sédentaires considèrent que leur communauté ou leur royaume est le seul lieu civilisé. Un dicton populaire ramien dit : "Au delà des Maleterres, ça ne peut être que pire".

Fyrskel est un monde crée pour le système de JDR : Ikanotes.

LES FORCES TELLURIQUES

Généralement destructrices les forces telluriques peuvent aussi avoir des effets bénéfiques. L’influence de ces forces peut être temporaire, mais plus l’exposition est importante plus l’influence risque de persister et peut parfois même se perdurer à travers plusieurs générations. Des zones d’intenses activités telluriques ont ainsi donné naissance à de nouvelles races de dragons à partir d’une simple lignée de lézard à crête jaune. Sans qu’on n’en connaissent exactement la raison, là où les énergies telluriques sont les plus fortes, il existe des puissances de pur énergie qui tels des animaux ou des hommes semblent animés de volonté et même parfois d’intelligence ou d’émotions. Ces créatures, généralement appelés esprits, sont particulièrement fréquents (et destructeurs) dans les Maleterres.

Certains génies (ou fous) parviennent même à influencer certaines forces telluriques pour les utiliser à leur avantage. Mais cette "magie" comme toute exposition aux forces telluriques n’est pas anodine et affecte généralement le sujet.

LES RAMEAUX DE PAIX

Le cadre de jeu se base plus précisément dans un petit groupe de royaumes paisibles unis par une religion commune. Ils sont appelés les Rameaux de Paix. Bien que plusieurs pouvoir politiques y coexistent et s’y affrontent parfois ; tous reconnaissent l’autorité du même clergé : L’église de la Grande Paix.

Les rameaux de paix sont établis dans l’une des régions les moins chaotique de Fyrskel, et dans les campagnes les plus intérieures, beaucoup n’ont jamais vu les Maleterres, ou un Malebotte. Le clergé de la Grande Paix, très influent, a renforcé encore plus qu’ailleurs la méfiance envers l’extérieur et interdit la magie. Le lieu de culte et d’établissement du pouvoir de l’église de la grande paix est un bâtiment à la fois religieux et administratif appelé "Loge". C’est également un centre de pouvoir qui sert de relais pour la récolte et la circulation des dagmatons. Ces parcelles de puissances permettent à certains initiés du clergé de la grande paix de réaliser des prodiges.

Dans les contrées les plus intérieures la vie ressemble beaucoup à une version idéalisée du moyen age européen : un climat tempéré et clément, une société essentiellement rurale ayant permis l’émergence de quelques grandes cités et une vie prospère n’ayant pas connu de famine ou d’épidémie majeure depuis plus d’un siècle. La succession des rois et les guerres frontalières entre royaumes occupent l’essentiel de la vie politique. La vie culturelle est très marquée par la doctrine puritaine de l’Eglise de la Grande Paix qui prône la bigoterie, la méfiance envers l’extérieur et qui s’est immiscée dans de nombreux aspects de la société jusqu’à faire régner un ordre moral pesant. Pour limiter toute contamination par l’extérieur le clergé surveille et contrôle toutes les tractations avec les Malebottes.

Les contrées périphériques proches des Maleterres, sont souvent plus difficiles à vivre. Les terres y sont moins fertiles et les raids meurtriers des nomades des Maleterres plus fréquents. Ici le contrôle politique des rois est moins fort tout comme le contrôle moral du clergé. Par réaction, les décrets sont souvent plus durs et les exemples du clergé plus exemplaires. S’il est rare que le clergé fasse justice lui même à la capitale, il n’est pas rare, prés de la frontière, qu’il improvise un bûché ou un lynchage pour châtier un homme soupçonné de pratiquer la magie. Cette impression de répression est renforcée par le fait que nombre de contestataires ou de bandits se réfugient dans les régions frontalières.